Zone de chalandise : un outil stratégique pour lancer un salon de coiffure

Zone de chalandise : un outil stratégique pour lancer un salon de coiffure

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Vous rêvez d’ouvrir votre propre salon sous franchise et de profiter de la notoriété d’une enseigne déjà bien implantée ? Avant de signer, un élément clé doit retenir toute votre attention : la zone de chalandise. Ce terme, incontournable en marketing local, désigne le périmètre géographique d’où provient votre future clientèle. Dans le secteur ultra-concurrentiel de la coiffure, bien définir sa zone de chalandise, c’est poser les bases solides d’un salon rentable et bien positionné.

Qu’est-ce qu’une zone de chalandise ?

La zone de chalandise correspond à la zone géographique autour d’un point de vente dans laquelle se concentrent les clients potentiels. Elle est généralement segmentée en trois niveaux :

  • Zone primaire : les clients les plus proches (souvent à moins de 5 minutes à pied ou en voiture).

  • Zone secondaire : une clientèle un peu plus éloignée, qui peut venir pour des raisons pratiques ou de fidélité.

  • Zone tertiaire : des clients occasionnels ou attirés par des promotions spécifiques.

Dans le cadre d’une franchise en coiffure, cette zone permet de savoir si le quartier ou la ville ciblée offre suffisamment de potentiel pour faire vivre un nouveau salon.

Pourquoi est-elle cruciale pour un salon de coiffure franchisé ?

Ouvrir un salon de coiffure, c’est avant tout miser sur une fréquentation régulière. Contrairement à d’autres commerces, la coiffure repose sur des rendez-vous récurrents, un fort taux de fidélisation, et une présence de proximité.

Voici pourquoi la zone de chalandise est stratégique :

  • Elle permet d’estimer le volume de clientèle potentiel, en fonction du nombre d’habitants, de leur profil, et de leur pouvoir d’achat.

  • Elle aide à évaluer la concurrence locale : combien de salons à proximité ? Sont-ils généralistes ou spécialisés ?

  • Elle guide le choix du local commercial : visibilité, accessibilité, stationnement, passage piétonnier…

  • Elle détermine si l’implantation respecte les critères de non-concurrence du réseau de franchise (éviter la cannibalisation entre franchisés).

Comment définir la zone de chalandise de votre futur salon ?

Définir une zone de chalandise ne s’improvise pas. Voici les principales étapes recommandées :

1. Analyse démographique

Étudiez le nombre d’habitants, l’âge moyen, le nombre de ménages, la proportion de femmes (généralement plus consommatrices de services de coiffure), etc. Des outils comme l’INSEE ou les logiciels de géomarketing peuvent vous y aider.

2. Étude de la concurrence

Identifiez tous les salons déjà implantés dans un rayon de 1 à 3 km. Observez leur positionnement (low cost, premium, bio, barbershop), leurs horaires, leur communication, leurs avis clients.

3. Accessibilité

Le futur salon doit être facilement accessible à pied, en voiture ou en transport en commun. Pensez aussi au stationnement : un atout majeur pour fidéliser une clientèle pressée.

4. Flux de passage

Un emplacement avec un bon flux piéton (près d’un marché, d’une rue commerçante, ou d’une gare) peut considérablement augmenter la visibilité et attirer de nouveaux clients spontanément.

La zone de chalandise dans un contrat de franchise coiffure

Lorsque vous rejoignez un réseau de franchise coiffure, la zone de chalandise prend une valeur contractuelle. L’enseigne peut vous garantir une zone d’exclusivité territoriale, dans laquelle aucun autre salon du réseau ne pourra s’implanter.

Cette exclusivité vous protège, mais elle doit aussi être réaliste : une zone trop petite ou trop concurrentielle peut limiter votre chiffre d’affaires. D’où l’importance de la négocier en connaissance de cause, à partir d’une étude de zone approfondie.

Exemple : comment utiliser la zone de chalandise pour ouvrir un salon dans une ville moyenne ?

Imaginons que vous souhaitiez ouvrir un salon de coiffure franchisé dans une ville de 20 000 habitants. Voici ce que vous pourriez analyser :

  • La population féminine de 20 à 60 ans : cœur de cible des prestations classiques.

  • La présence d’établissements scolaires ou d'entreprises dans un rayon de 1 km : potentiel de clientèle régulière.

  • Le loyer commercial moyen sur l’artère principale.

  • Le nombre de salons déjà en activité, leur note Google et leur densité dans les zones commerciales.

Avec ces informations, vous pourrez définir une zone de chalandise idéale, puis sélectionner un local avec un potentiel réel de développement.

Conclusion

La zone de chalandise est bien plus qu’une donnée marketing : c’est la boussole stratégique de toute ouverture de franchise dans la coiffure. Elle permet de s’assurer que l’on investit dans un emplacement à fort potentiel, tout en maîtrisant les risques. Pour les futurs franchisés comme pour les têtes de réseau, c’est un levier de performance durable.

Avant de signer un bail ou de valider un emplacement, prenez le temps de l’analyser sérieusement. Un bon salon commence toujours par une bonne localisation.